« Je veux gagner maintenant »
Aujourd’hui, nous allons voir comment la préférence pour le présent (un biais cognitif) peut avoir des conséquences néfastes sur les choix d’un dirigeant de club ou de franchise.
C’est ce que nous allons observer avec les travaux du Prix Nobel d’économie 2017 qui s’est intéressé à la question de la draft et de la stratégie optimale à adopter pour les franchises.
Mais avant de démarrer l’article je vais vous poser une question.
Nous sommes en décembre 2022, l’équipe de France est en finale de la Coupe du Monde contre le Brésil. Vous n’avez pas les moyens de vous payer des places avec votre ami pour assister à la finale. En effet, un ticket coûte au minimum 15 000 €.
Mais vous participez à un jeu concours pour obtenir des places. Et surprise, vous êtes le grand gagnant et obtenez deux billets pour assister au triomphe des tricolores.
Devez-vous conserver ou revendre les places ?
(Réponse de la théorie économique dans cet article)
I. Richard H. Thaler : père fondateur de l’économie comportementale
Thaler est l’un des pères fondateurs de l’économie comportementale.
Cette branche de l’économie étudie le comportement des êtres humains dans la prise de décisions économiques.
Toutefois, cette dernière intègre l’influence des émotions et des facteurs personnels propre à chaque individu comme l’environnement, les origines ou encore le profil psychologique des agents.
En bref, elle prend en compte les biais cognitifs.
L’économie comportementale remet donc en cause la fiction de l’Homo Economicus. Cette figure utilisée dans les modèles néoclassiques (doctrine dominante en économie) où les individus sont considérés comme rationnels.
Derrière cette rationalité, nous trouvons l’idée que les individus cherchent à atteindre leurs objectifs de la meilleure façon possible en fonction de leurs contraintes.
Cette vision de l’Homo Economicus est remise en cause par plusieurs auteurs provenant de divers domaines (économistes, psychologues, sociologues, etc.).
En effet, l’Homme est victime de nombreux biais cognitifs lorsqu’il prend des décisions.
Richard H. thaler à travers son ouvrage *Misbehaving : les découvertes de l’économie comportementale* retrace l’histoire de cette branche de l’économie
Je vous conseille cet ouvrage moins connu que « Système 1, système 2 : Les deux vitesses de la pensée » de Daniel Kahneman mais plus abordable pour des non-économistes.
Et je vais m’attarder sur le chapitre 29 où Richard H Thaler s’intéresse au football américain et à l’influence des biais cognitifs lors de la draft.
Il a travaillé pour plusieurs franchises dont les Redskins de Washington qui, nous le verrons, n’ont pas suivi ses conseils pour leur plus grand malheur.
II. L’économie comportementale au service de la draft.
La Draft est le système utilisé dans les ligues fermées pour rééquilibrer les forces entre chaque franchise.
(Si vous ne savez pas ce qu’est la draft, je vous invite à lire la précédente Newsletter sinon vous n’allez rien comprendre)
La particularité de la draft en NFL est qu’elle est composée de 7 tours contre, uniquement, 2 en NBA. Cette différence s’explique par le nombre de joueurs constituant une équipe de football US qui peut aller jusqu’à 53.
L’ordre établi en fonction des résultats de la dernière saison est conservé à chaque tour.
Toutefois, les franchises peuvent utiliser leurs tours de draft comme monnaie d’échange.
Un tour de draft peut être échangé contre des choix plus tardifs (le numéro 1 contre le numéro 8 et 12)
Un tour de draft peut être échangé contre des tours de draft pour les années futures.
A) L’erreur de Ditka (le coach des Saints de New Orleans)
En 1999, Ditka, le coach des Saints de New Orleans, avait une conviction. Pour remporter le titre, il manquait une seule pièce à son équipe : un running back ( = le porteur de ballon).
Les Saints n’ayant que le 12eme choix, Ditka annonça publiquement qu’il était prêt à tout pour choisir le running back de ses rêves : Ricky Williams.
(Très mauvais choix d’annoncer à ses concurrents qu’ils ont un chèque en blanc pour négocier avec nous).
Pour parvenir à ses fins, il décida d’échanger tous les choix de draft de la saison en cours + les 1er, 2eme et 3eme choix de la prochaine draft afin de passer du 12eme au 5eme choix de draft.
Grâce à cet échange, Ditka a pu sélectionner le running back de ses rêves.
Malgré de bonnes performances individuelles, Ricky Williams n’a pas fait passer un palier aux Saints qui ont terminé avant dernier du championnat.
Richard H Thaler s’est donc interrogé sur ce qui pouvait amener les dirigeants à réaliser une telle transaction ?
Il a listé 5 biais cognitifs lors d’une prise de décision
Les gens sont trop sûrs d’eux c’est-à-dire qu’ils surestiment leur capacité à faire la différence entre deux joueurs.
Les gens font des prédictions trop extrêmes c’est-à-dire qu’ils ont tendance à voir des superstars partout alors qu’elles sont par définition rares.
La malédiction du vainqueur c’est-à-dire que dans une enchère, le vainqueur aura tendance à surévaluer le bien et à donc payer un prix supérieur à sa valeur réelle pour l’obtenir.
L’effet du faux consensus c’est-à-dire que les gens ont tendance à penser que les autres partagent leurs préférences.
Le biais du présent c’est-à-dire que les dirigeants veulent gagner maintenant et ont donc une forte préférence pour le présent.
Ces biais ont une influence sur l’estimation de la valeur de marché des joueurs (choix de draft). Par conséquent, les biais cognitifs amènent les dirigeants à prendre de mauvaises décisions.
Mais un outil permet d’estimer la valeur des joueurs.
Cet outil, c’est la charte.
B) Estimation de la valeur des joueurs
1) La Charte
La charte provient de Mike McCoy propriétaire minoritaire des Dallas Cowboys et ingénieur de formation.
Elle est, aujourd’hui, utilisée par la plupart des équipes de NFL.
Mais McCoy avec sa charte ne souhaitait pas indiquer ce que devrait être la valeur des choix, mais seulement la valeur que les équipes leur avaient donnée.
Autrement dit, il s’agit de la valeur perçue par les équipes “biaisées” et non de la vraie valeur.
Richard Thaler, quant à lui, souhaitait voir si ces valeurs étaient correctes. Il se posa la question suivante :
Une équipe rationnelle, doit-elle renoncer à un grand nombre de choix pour bénéficier d’un des premiers ?
Pour ce faire, il chercha un moyen de chiffrer la valeur des joueurs.
Il trouva la solution dans une autre caractéristique spécifique des ligues américaines : le salary cap.
2) Le Salary Cap
Le système de salary cap est une autre distinction avec le football européen. Les propriétaires peuvent mettre autant d’argent qu’ils le souhaitent ou presque (coucou le fair-play financier) sur un joueur en Europe.
En effet, Neymar et Mbappe ont coûté respectivement 222 millions et 180 millions d’euros.
Sans le salary cap, l’étude aurait été impossible. Ici, ce plafond permet d’être proche d’une situation “toute chose étant égale par ailleurs “ sur le plan financier (entre les franchises).
Au foot, dépenser beaucoup peut avoir une certaine rationalité si le propriétaire est milliardaire et tend vers des fonds illimités.
Avec le salary cap, mettre trop d’argent pour un seul joueur entraîne un coût d’opportunité important.
Le seul moyen de gagner est de bâtir une équipe avec des joueurs qui rapportent plus que ce qu’ils ne coûtent.
Le montant du premier contrat pour les joueurs draftés dépend de leur position. Le 1er choix sera mieux payé que le 10eme qui sera mieux payé que le 100eme.
Si on intègre le coût d’opportunité alors les premiers choix de draft sont doublement coûteux :
Renoncer à un grand nombre de choix pour l’obtenir (soit en payant pour l’obtenir soit en renonçant au coût d’opportunité en le revendant).
Échanger ces choix est très bien rémunéré.
Aparté : coût d’opportunité
Revenons sur la question en introduction.
Devriez-vous conserver ou revendre votre place pour la finale de la Coupe du Monde (obtenue lors d’un jeu concours) ?
Un individu rationnel devrait la vendre s’il n’avait pas l’intention de l’acheter car trop cher pour lui. En effet, le fait d’avoir une place ou non ne devrait pas entrer en ligne de compte dans cette décision. Ce qui compte, c’est la valeur que l’on attribue à la place.
Si le prix est supérieur à la valeur que l’on peut se permettre de payer alors gagner au jeu concours devrait avoir pour conséquence de revendre la place.
Si vous décidez de conserver la place alors je suis au regret de vous le dire. Vous êtes victime de l’effet de dotation (biais cognitif qui amène à valoriser davantage un bien que nous possédons déjà par rapport à un autre).
Fin aparté.
III. Les choix biaisés des dirigeants à la draft
Les premiers choix de draft ont une côte élevée.
Mais cette côte, est-elle justifiée ?
Le premier choix vaudrait autant que 5 joueurs choisis au début du deuxième tour (selon la charte).
1er choix de la draft = 3000
2eme tour de la draft = 600
Un joueur peut transformer une équipe à lui seul. Mais au contraire, certains n’apportent rien à l’équipe pour diverses raisons (blessures, méformes, mauvaises adaptations) et deviennent juste des poids morts.
C’est le problème des coûts irrécupérables.
Un haut choix de draft est difficile à laisser de côté même s’il n’est pas bon. Il y aura une tendance à le maintenir sur le terrain et à forcer avec ce joueur car l’équipe a fortement misé sur lui.
A) Capacité des dirigeants à distinguer le bon grain de l’ivraie
Est-ce que le 3eme running back est vraiment meilleur que le 4eme sur une draft ? Quelles sont les chances pour qu’il soit meilleur ?
Prédiction parfaite 100%
Pile ou face 50%
Les chances pour qu’un joueur soit meilleur que celui choisi juste après au même poste :
Sur l’ensemble de la draft 52%
Sur le 1er tour 56%
Note sur le deuxième tour : c’est moins pertinent car la différence entre 12eme running back et le 13eme running back d’une draft sera négligeable. Il existe souvent quelques prospects par draft qui ont le potentiel pour devenir des superstars.
Les dirigeants peuvent se tromper également. Si on prend l’exemple en NBA de plusieurs drafts.
Kobe Bryant fut seulement le 13eme choix de la draft 1996. Cette année était un excellent cru avec en premier choix Allen Iverson, et d’autres grands noms comme Ray Allen ou le double MVP Steve Nash.
Michael Jordan ne fut pas le premier choix mais seulement le 3eme derrière Akeem “the dream” Olajuwon qui n’est autre que le pivot le plus technique de l’histoire et Sam Bowie inconnu au bataillon.
1) La méthodologie utilisée par Richard H THaler
L’auteur a évalué la performance des joueurs sélectionnés pendant la période de l’étude et sur la durée de leurs contrats initiaux.
Il a donné une valeur économique à chacun des joueurs selon leur performance.
Comment ont-ils calculé cette valeur économique ?
Ils ont comparé la performance de ces joueurs draftés avec des joueurs déjà présents dans la ligue. Ainsi, leur valeur estimée correspond à celle du marché pour des joueurs de performance identique
“ La valeur de la performance d’un joueur pour l’équipe qui l’a choisi est donc égale à la somme des valeurs estimées pour chacune des années où il est resté au sein de l’équipe, et ce jusqu’au terme de son contrat. (Richard H Thaler)
Si nous comparons la courbe de la rémunération des joueurs et celle de performance nous remarquons qu’elles suivent la même tendance décroissante à mesure que le choix de draft s’éloigne des premiers prospects.
Les franchises arrivent (en grande majorité) à déceler les meilleurs joueurs.
Mais la plus-value qu’apportent ces joueurs par rapport à leur rémunération est-elle suffisante ?
Pour savoir il faut faire la différence entre :
Le salaire d’un joueur
La valeur estimée de ces performances.
On obtient ainsi la valeur de la performance apportée à l’équipe ou plus value.
Sur le graphique 21, nous remarquons que la plus-value est croissante à mesure que nous nous éloignons des premiers choix de draft jusqu’à la fin du premier tour.
Autrement dit, les joueurs en fin de premier tour auraient une plus value plus importante que les premiers choix de draft.
Ce graphique va à l’encontre de la charte.
Si nous comparons en unité comparable la plus-value des joueurs et leur valeur sur le marché. Nous remarquons que le premier choix de draft n’est pas celui avec la plus-value la plus élevée.
Sur un marché efficient, la courbe de la valeur des plus-values serait identique à celle sur le marché des échanges. Or ce n’est pas le cas
Résultat selon la charte : 1er choix = 5*début de deuxième tour
Résultat selon la plus-value des joueurs : 1er choix < début de deuxième tour
2) Échanger ses tours de draft et bénéficier du taux d’actualisation
Les équipes peuvent s’échanger un choix de draft à l’année n pour l’année n + 1, n + 2 etc.
Ainsi une équipe peut échanger un deuxième tour de la draft 2022 contre un 1er tour de la draft 2023
Quel est le taux de change pour cette opération ?
Une équipe renonçant à un choix au 3eme tour à l’année n pourra obtenir un choix au tour 2 en n + 1
Au premier abord, ces échanges d’une année sur l’autre ne semblent pas aberrants.
Toutefois, les auteurs en regardant, de plus près, se sont aperçus que les équipes avaient une préférence pour le présent énorme.
Le taux d’actualisation est de 136 %
Les équipes peuvent bénéficier de ce d’actualisation avantageux. En effet, il y a un cercle vertueux des échanges de tour de draft.
L’année n : échanger un choix en troisième tour de draft en n pour un deuxième tour en n + 1.
L’année n + 1 : ce deuxième tour obtenu pourra être échangé contre un 1er tour en n + 2
L’année n + 2 : ce premier tour pourra être échangé contre plusieurs tours de drafts en n + 3
L’année n + 3 : l’équipe pourra échanger ces tours de draft obtenus pour l’année n + 4.
Une équipe peut rebâtir ou optimiser ces choix de draft en utilisant la valeur des joueurs de la charte pour vendre ses choix. Elle pourra bénéficier, un maximum, des joueurs du deuxième tour où la plus-value est plus maximale.
Richard H Thaler préconise deux comportements à tous les General Manager de franchise :
Échangez à la baisse c’est-à-dire échanger un 1er tour contre plusieurs deuxième ou troisième tour de la même année.
Devenez la banque de la draft c’est-à-dire échanger des choix d’une année contre de meilleurs choix pour les années suivantes.
Ainsi le résultat est contre intuitif mais recruter une star ne serait pas un choix pertinent.
Les équipes qui ont un haut choix de draft ont intérêt à le vendre contre plusieurs choix inférieurs.
L’auteur a testé les échanges possibles selon la valeur des joueurs donnée par la charte. Le premier choix serait équivalent à :
1er choix de draft = 7eme + 8eme = 4eme + 12eme = 2eme + 50eme
Les auteurs ont regardé les résultats de l’équipe en se basant sur deux critères relatifs à la performance des joueurs :
Le nombre de matchs titulaires
Le nombre de participations au All-Star game
L’étude montre qu’avoir été recruté par un échange à la baisse n’a pas d’influence sur le nombre de participations aux matchs des étoiles, mais ces joueurs ont plus de matchs titulaires.
B) Les conseils de Richard H. Thaler aux Redskins de Washington
Le prix Nobel d’économie 2017 a travaillé avec des équipes NFL, 4 au total, dont les Washington Redskins.
Il a rencontré le propriétaire des Redskins, Daniel Snyder, lors d’une conférence. Suite à cette rencontre, Snyder lui dit que “ses gars” le contacteraient. Le jour même, un rendez-vous était fixé et 4 jours plus tard une première rencontre.
Après une longue discussion et avoir bien présenté les deux préceptes que sont :
Échanger à la baisse
Soyez la banque de la draft
Les Redskins firent l’exact opposé. Ils échangèrent à la hausse en transférant un bon choix en n + 1 contre un moins bon choix en n.
Suite à ce non-respect des principes, les auteurs contactèrent les Redskins. On leur répondit :
M. Snyder veut gagner maintenant.
La draft 2012 des Redskins fut un désastre
Les Redskins avaient le 6eme choix et étaient à la recherche d’un quarterback. Deux excellents joueurs à ce poste étaient convoités : Andrew Luck et Robert Griffin III (RG3).
L’équipe avec le premier choix annonce son intention de choisir Andrew Luck. Il resta donc qu’un seul quarterback sur les deux disponibles.
Afin de s’assurer de récupérer RG3, les Redskins ont échangé des tours de draft pour obtenir le second choix et RG3 par la même occasion.
Ce second choix leur a coûté : le 6eme choix de l’année 2012, leur 1er et 2eme choix de l’année 2013 et leur premier choix de l’année 2014.
Tout ça pour avancer de quatre places pour le premier tour de la draft 2012.
Est-ce que RG3 valait tout cet investissement ?
La première saison, RG3 permit aux Redskins d’aller en play-off mais il se blessa en fin de saison. Il retourna sur les terrains trop tôt et aggrava sa blessure. Il ne retrouva pas son niveau l’année suivante. L’équipe finit en fond de classement l’année 2014 et obtint le 1er choix de draft.
Le 1er choix qu’ils avaient cédé aux Rams et dont ils n’ont pas pu bénéficier.
Ironie de l’histoire, lors de cette draft 2012, un quarterback choisi au 3eme tour, Russel Wilson, emmena les Seahawks de Seattle au Super Bowl (finale) en 2013 et 2014 pendant que les Redskins végétaient dans les derniers du classement.
Juger, rétrospectivement, est facile.
Avec de la réussite et sans blessure, RG3 aurait pu devenir l’homme providentiel. Cependant, échanger autant de tours de draft pour un seul revient à mettre tous ses œufs dans le même panier.
Or dans un sport comme le foot US où le risque de blessure est omniprésent. Cela ne semble pas être une stratégie optimale.
Deuxième ironie : En fin de saison 2014, les Rams, l’équipe qui a profité de tous les choix de drafts des Redskins pour obtenir RG3, ont les affrontés. RG3 n’étant pas au niveau était sur le banc. Le coach des Rams demanda à tous les joueurs recrutés grâce à ces choix de drafts supplémentaires d’aller faire le toss.
Inutile de préciser quelle équipe remportera la rencontre 24/0.
La préférence pour le présent qui se matérialise par l’envie de gagner tout de suite amène certains dirigeants à prendre de mauvaises décisions.
Ces choix peuvent être coûteux pour l’avenir de la franchise à moyen et long terme.
Pour revenir du côté de la balle orange et de la NBA, Il est parfois préférable de bâtir une équipe petit à petit afin de créer une dynastie comme les Spurs de Greg Popovich ou les Thunders de 2012 qui étaient composés de 3 futurs MVP (Most Valuable Player) et tous draftés (Russel Westbrook, James Harden et Kevin Durant).
Résumé
La draft est un système qui rééquilibre le niveau des équipes dans une ligue fermée.
Richard H thaler est l’un des pères fondateurs de l’économie comportementale qui remet en cause la fiction de l’Homo Economicus.
Le premier choix de draft n’est pas nécessairement le joueur qui apporte la meilleure plus-value.
Les deux préceptes à suivre pour les dirigeants lors de la draft : échanger à la baisse et devenir la banque de la draft.
Une vision à court terme et une préférence pour le présent peuvent être risquées pour l’avenir d’une franchise.
Cette Newsletter est un peu plus technique que les précédentes. J’espère que vous aurez (quand même) apprécié cette édition. Pour me le faire savoir, vous pouvez cliquer sur le petit ❤️ juste en dessous du titre de cet e-mail ou me donner votre avis en répondant à ce mail.
Et je vous dis à jeudi pour le podcast de la semaine où nous parlerons de la dimension sociale et life style du sport ainsi que basket et NBA.